Quand lolo + lolo = Bonneau

Publié le par Loïck

On n'oublie pas nos dames bien sur....

 


A l’occasion de la venue d’invités de prestige ;-)) il fallait être à la hauteur de l’évènement et en mesure de surprendre nos convives.

La quasi-totalité des vins ont été servis à l’aveugle.

 


Nous commençons par des bulles aériennes d’Avize. CHAMPAGNE Jacquesson – Avize 1996 :

 

Pas besoins préciser qu’étant donné la provenance des raisins c’est un 100% chardonnay.

La robe est colorée, sur des tons or jaune très marqué. A l’œil la bulle parait fine et délicate.

Le nez évoque l’amande fraiche, la crème avec dans le même esprit des notes beurrées. C’est aussi minéral et bourré d’élégance. Mon affection pour cette cuvée se confirme une nouvelle fois.

En bouche la bulle est ultrafine, le vin est vineux, délicat. Beaucoup de fraicheur en bouche et une minéralité fidèle au grand champagne.

Ce n’est pas donné mais c’est vraiment très bon. Jacquesson for ever !

 


Pour l’entrée (coquilles st jacques marinées à la mangue, au basilique  et au citron vert) il me fallait un vin sur le fruit et avec de la fraicheur.

J’ai misé sur CONDRIEU – Domaine Vernay – Coteau de Vernon 2003.

Robe dorée. 
 

Nez minéral, avec une note fumée très persistante. Zeste d’orange et ortie blanche (d’après Sylvia) viennent d’ajouter. Le nez évolue très vite et possède beaucoup de complexité. 
 

Bouche opulente (large plus que longue) de l’amertume. La finale est enrobée avec une acidité faible, le vin n’en est pas mou pour autant. La matière est grasse et la finale possède jolis amères. Le vin à un côté chaleureux qui ressort, l’effet millésime surement.

C’est bien, j’en attendais plus et surtout plus de fraicheur.

 



Vient enfin le clou du spectacle (on c’est tous accordé à dire que ce vin est une bombe) pour accompagner un jarret de veau fondant au banyuls et aux olives noires.

Allez zou, j’ai craqué et n’ai pu attendre longtemps avant de l’ouvrir : CHATEAUNEUF DU PAPE – Henri Bonneau – Marie Beurrier 1997 :


La robe commence à évoluer, ce n'est pas flagrant.


Le nez est immanquablement sudiste. Garrigue, tapenade et surtout des notes de cacao. A l’aération des notes animales de cuir envahissent le verre. C’est complexe et très fin.


L’attaque est incroyablement fraiche. Le vin est dense, toute en finesse guidé par une trame tannique de grande qualité. Le vin est toute en longueur. La trame aromatique est splendide et prolonge le vin sur une finale très cuire.


Autant je suis le premier à dire quand un rapport qualité/prix n’est pas bon, autant pour ce vin je ne regrette pas les 100€ investis ! Bonneau est un mythe mais sur cette bouteille il le mérite.

 



Nous terminons le repas par une touche sucrée avec un Jurançon du domaine de Souch, cuvée Marie-Kattalin 2002. Le nez sur l’ananas et la truffe blanche, la bouche aromatique avec toujours cette fraicheur acidulée en finale, me font dire que ce vin est vraiment un de mes coups de cœur.

Pour conclure deux certitudes : Jacquesson et Souch.

Une grande satisfaction : Bonneau (c’est vraiment extra).

Une déception : Vernay (bien, mais….).

 


Et surtout une super soirée très agréable !!!

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